Carnaval et culture brésilienne
La culture brésilienne est plus que le simple résultat des contributions spécifiques des Blancs européens, des Noirs africains et des Indiens aborigènes. Le croisement de ces ethnies s’est opéré dès leurs premiers contacts. Ces diverses cultures ont imprégné les façons d’agir et de sentir des Brésiliens.
Les racines du carnaval remontent aux anciens Grecs et Romains qui célébraient les rites du printemps appelés Bacchanales. Quand l’Église catholique essaya de supprimer les traditions païennes, elle échoua en ce qui concerne cette célébration. L’Église a donc incorporé ce rite à son calendrier. Les nations européennes, spécialement la France, l’Espagne et le Portugal, organisaient à cette période des fêtes où l’on portait des masques et où l’on dansait dans les rues. Ces puissances colonisatrices ont amené leurs traditions dans le Nouveau Monde, mais au Brésil, elles se sont implantées de façon différente. Non seulement les Portugais avaient un penchant pour la gaieté éperdue, mais les esclaves noirs eux aussi ont pris goût à la célébration et s’abandonnaient follement aux festivités pendant trois jours.
Aujourd’hui Rio de Janeiro connaît, avant le Carême, le plus grand et le plus célèbre carnaval du monde. La manifestation la plus haute en couleur est le défilé des écoles de samba, presque toujours composées de gens pauvres des banlieues de cette grande ville. À chaque carnaval, les écoles de samba de Rio entrent en compétition et sont jugées par un jury selon divers critères de présentation.
Internet: <www.arte.tv> (adapté).
