Enunciados de questões e informações de concursos

Après s’être défiés pendant un demi-siècle, Washington et La Havane ont annoncé mercredi 17 décembre 2014, dans un geste historique, leur volonté de normaliser leurs relations.

 

Barack Obama effectuera-t-il une visite à Cuba avant de quitter la Maison Blanche, en janvier 2017 ? Interrogé sur ce point sur ABC, mercredi 17 décembre, après l’annonce historique d’une normalisation entre les deux pays, le président des Etats-Unis ne l’a pas exclue tout en avouant que rien n’était prévu pour l’instant. « Voyons comment les choses vont évoluer », a-t-il ajouté prudemment. S’il se concrétise un jour, un tel déplacement, qui serait le premier depuis 1959, signifiera que M. Obama aura gagné le pari audacieux pris devant les Américains.

 

Car c’est bien un pari qu’a fait le président Obama en décidant de classer un dossier vieux de plus de cinq décennies qui apparaissait pour beaucoup, et depuis longtemps, comme anachronique. Cette prise de risque, de la part d’un président souvent critiqué pour son attentisme, ne survient pas par hasard. M. Obama, comme paradoxalement libéré depuis la défaite cinglante essuyée aux élections de mi-mandat, le 4 novembre 2014, a tranché sur Cuba comme il l’a fait le 20 novembre en annonçant des mesures de régularisation pour les immigrés clandestins après six années d’immobilisme.

 

Alors que la voie est désormais dégagée de toute échéance électorale jusqu’à son départ de la Maison Blanche, le président a eu le courage de reconnaître publiquement que la politique suivie depuis plus d’un demi-siècle par les Etats-Unis à l’égard du régime cubain, « l’isolement », n’avait pas porté ses fruits (« Cuba est toujours dirigé par les Castro et le Parti communiste arrivé au pouvoir il y a un demi-siècle ») et que le temps était venu « d’une nouvelle approche ». « Todos somos americanos » (« Nous sommes tous des Américains »), a lancé en espagnol M. Obama aux Cubains, renouant avec les accents de démiurge qui avaient marqué ses premiers mois à la Maison Blanche et qu’un sentiment de fatalisme face aux désordres du monde avait par la suite étouffés.

 

Gilles Paris. Le Monde. Le 18 déc. 2014. Internet: <www.lemonde.fr> (texte avec adaptations).

 

 

« M. Obama, comme paradoxalement libéré depuis la défaite cinglante essuyée aux élections de mi-mandat, le 4 novembre 2014, a tranché sur Cuba comme il l’a fait le 20 novembre en annonçant des mesures de régularisation pour les immigrés clandestins après six années d’immobilisme. »


Selon le passage ci-dessus, extrait du texte, jugez si les items sont vrais (C) ou faux (E).

 

L’expression « défaite cinglante essuyée » peut être remplacée par défaite humiliante subie, sans changer le sens de la phrase.


Outras questões do mesmo concurso: IRBr / Diplomata / 2016


Questões comentadas
Questões sem comentário
1ª Fase - Prova Objetiva - 1ª Etapa

1ª Fase - Prova Objetiva - 2ª Etapa

3ª Fase - Prova de Língua Espanhola e Língua Francesa

spinner
Ocorreu um erro na requisição, tente executar a operação novamente.