Les technologies nouve/les facilitent certainement l'ampleur des mouvements de capitaux à tres court terme. Mais on ne saurait se réfugíer derriêre /es techno/ogies nouve/les de l'inforrnation pour leur imputer /es menaces de chaos que fait peser la monda/isation financiere et pour éluder ta responsabilité exclusive des décideurs, des donneurs d'ordre. /Is disposent d'un extraordinaire pouvoir quand on sait que, quotidiennement, /e volume des transactions traitées sur te marché peut atteindre I 300 milliards de $ par jour. On mesure /'ampleur de ces mouvements et des possibilités de déstabilisation et de spéculation
financiêre que te maniement de ces masses énormes de capitaux peut permettre.
Cependant ce phénomêne ne saurait être traité sans tenir compte de la croissance de la sphêre financiêre et de sa relative autonomie vis-à-vis de la sphére productive et, en définitive, à son détriment. Son enf/ure est liée à la crise de structure, à l'insuffisance de débouchés et, par conséquent, à la raréfaction re/atíve de l'investissement productif, d'autant plus que /es rendements offerts par /es marchés financiers permettent à moindre risque d'obtenir un profit supérieur.
(Economie et Politique, mai-juin 1997)