RESTER JEUNE
Prolonger son espérance de vie, c’est bien. Vieillir en restant jeune, c’est mieux. La science explore des pistes jusque-là jamais empruntées, accumule des découvertes, et fait même des miracles sur l’animal. Il n’ya plus qu’à vivre assez longtemps pour en bénéficier.
La science tend à changer la donne. Il n’y aurait plus besoin de vendre son âme au diable pour rester jeune. La progression de la longévité, due notamment aux progrès de la médecine et à la qualité de l’alimentation, s’accompagne du besoin de conserver un corps sain et jeune le plus longtemps possible. Il ne faudrait pas qu’un vieillessement excessif vienne ternir ces années de bonus.
C’est pourquoi les recherches scientifiques vont bon train, pour une meilleure connaissance de la biologie humaine, des mécanismes du vieillessement et des clés pour en freiner les effets.
Pourquoi ce vieillessement universel, irréversible, alors que les quelques 10 000 milliards de cellules qui composent notre corps se renouvellent sans cesse?
Cela est dû à la corrosion du matériel biologique sous l’effet des radicaux libres provenant de notre environnement, notamment sous l’effet des radiations, de l’exposition au soleil, des examens radiologiques... mais, plus encore, ils sont produits par notre propre organisme. Ces radicaux oxydent nos cellules. Heureusement, notre corps sécrète aussi des protecteurs naturels, des enzymes anti-oxydantes, mais pas toujours en quantité suffisante pour contrer une attaque massive.
De ce constat découle que les recherches sont en train de présenter des allures révolutionnaires capables de nous tenir à l’abri du vieillessement.
Extrait adapté du Figaro Magazine, p.10, du 6 août 2011