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«La passion Van Gogh»: les derniers jours du peintre dans un chef-d’oeuvre d’animation
AFP / Publié le mercredi 11 octobre 2017 à 10h10
Le pari était osé mais le résultat est époustouflant: dans «La passion Van Gogh», dans les salles belges le 1er novembre, 130 toiles de Van Gogh prennent vie pour retracer les derniers jours du peintre dans un film aussi envoûtant qu’haletant.
Cette production est née d’un rêve de Dorota Kobiela: combiner son amour pour la peinture avec son travail dans l’animation. La réalisatrice polonaise projetait de faire un court métrage mais son mari, le producteur britannique Hugh Welchman, associé à l’aventure, l’a convaincue d’en faire un long.
Entièrement animé à la peinture à l’huile, à la manière du maître et épousant avec minutie son inimitable style coloré, le film bascule dans d’extraordinaires séquences de flash-back en noir et blanc lorsque le passé du génie néerlandais s’invite dans le récit.
«La passion Van Gogh» fonctionne comme un tableau géant – au format 4/3 – que cet artiste incompris de son vivant aurait peint et modelé sans discontinuer devant les yeux des spectateurs durant 94 minutes.
Très écrits, les dialogues ont été inspirés par la lecture de plus de 800 lettres rédigées par Van Gogh à ses amis et à sa famille, la plupart à destination de son frère Théo.
L’intrigue, mêlant pure fiction et faits historiques, repose sur ce courrier disséqué par les deux cinéastes, qui se sont concentrés sur les ultimes instants de l’artiste.
Dans une dernière missive adressée à son frère, écrite quelques jours avant sa mort, Vincent écrivait: « Eh bien vraiment nous ne pouvons faire parler que nos tableaux».
65.000 plans
L’histoire débute un an tout juste après le décès du peintre – le 29 juillet 1890 – avec l’arrivée à Auvers-sur-Oise, où Van Gogh a rendu son dernier souffle, d’un jeune homme nommé Armand Roulin.
« L’hommage est magnifique parce qu’on rentre dans les peintures de Van Gogh», salue l’acteur Pierre Niney, qui a prêté sa voix à Armand Roulin pour la version française.
Façonnés en Pologne et en Grèce durant sept années, les 65.000 plans – tous peints à la main – ont mobilisé une centaine d’artistes du monde entier.
(Adapté de: <https://www.rtbf.be/culture/cinema/detail_la-passion-van-gogh-les-derniers-jours-du-peintre-dans-un-chef-d-oeuvre-d-animation?id=9732182>.)
Dans l’extrait « le film bascule dans d’extraordinaires séquences de flash-back en noir et blanc lorsque le passé du génie néerlandais s’invite dans le récit», le mot souligné équivaut à: